les Dys : Problème et arnaque

Publié le 13 Mars 2015

 les Dys : Problème et arnaque

Conférence sur les Dys ce soir, organisée par l'association qui regroupe les Dys du département. J'y vais.
Je m'attendais à une trentaine de personnes. La grande salle est archipleine ! Des chaises sont ajoutées dans tous les coins.
Eh bien il sont nombreux les parents des petits dys !
En fait L'association avait fait passer des invitations aux différentes écoles du cantons et il y avait là beaucoup d' enseignants qui venaient se renseigner sur cette étrange affection.

Cela commence par un petit film qui représente un petit carré, entouré de plein de petits ronds.
Petit Carré veut rentrer dans l'école avec les petits ronds. Mais il essaie mais ne peut pas : la porte est ronde. Il fait des efforts, se tord, se plie mais n'y arrive toujours pas. Petit Carré est différent, il le restera et ne rentrera jamais par la porte ronde. Que faire ?
Enfin un petit rond propose : et si on on faisait une porte carrée ?
Super, pensais-je, enfin l'école se remet en cause.

Suit un long exposé sur les différentes manifestations des troubles et leurs conséquences.
O.K, je connais. Enfin, pour les enseignants c'est sans doute utile.

Puis 2 mères de dys témoignent de la difficulté de leur vie et de celle de leurs enfants. Elles ont du réduire leur horaires de travail pour conduire leur petit Carré à l'orthophoniste, l'ergothérapeuthe, les machins et les bidules, Sans grand résultat puisqu'à 20 ans leur Carré déchiffrait toujours péniblement.

Bon, peu encourageant tout ça.Les organisatrices reprennent la parole; Peut etre enfin des pistes ? Pensez vous ! C'est juste pour énoncer des banalités que tous les parents connaissent:Le dépistage le plus tôt possible, le suivi par un personnel médical, les possibilités d'avoir une AVS, des aides pour financer un ordinateur. Et comme tout cela n'a pas de grands résultats elles énoncent le cursus scolaire dans des classes adaptés: les Clis pour commencer et les Ulis pour terminer.
Parents, rassurez vous ce handicap est maintenant répertorié . L'éducation nationale  a prévu des classes pour ranger vos dys et le médical  s'en occupe.

Puis arrivent les questions de la salle
Une AVS témoigne. Sur les 60 h de formation qu'elle a reçue elle a été "informée" qu'elle rencontrerai des dys mais on ne lui rien dit sur la façon de les aider.
Je me demande alors bien son utilité !

Avec de l'émotion je prends le micro: Votre association s'interresse t-elle aux methodes d'apprentissage parrallèlles, telle la méthode Nuyts, qui donne des résultats positifs dans les cas de  la dyslexie, dyscalculie, ou de dysgraphie ?
Je donne alors mon témoignage sur les progrès de Martin qui maintenant commence à lire, écrire et compter.
Silence dans la salle. Puis les questions fusent. Qui c'est ? Où c'est ? Comment on fait ?
Les organisatrices me remercient poliment et attirent l'attention de la salle que cela est bien, mais que le médical c'est mieux.
Une mère prend la parole. Sa fille a 11 ans. Elle a tout fait. Bilans spychologiques, orthophonie, ergothérapie et même bilans génétiques. Sans résultats. Elle suit la méthode Nuyts depuis 2 ans et la petite est maintenant en 6°normale. Ce n'est pas parfait... mais elle y arrive.

Alors c'est un grand brouhaha. Les parents veulent savoir. Elle est assaillie de questions.
Elle y répond très bien en ne niant pas que la dyslexie est une vraie pathologie, mais que tous ces enfants classés Dys ont parfois des troubles légers qui sont aggravées par les méthode actuelles de l'apprentissage de la lecture. La méthode Nuyts est juste l'aide dont ils ont besoin.

A la sortie, nous avons été assaillies par des parents qui nous demandaient des adresses pour  se renseigner sur cette métode.

Décevant tout de même.
J'aurai espéré que ce soit l'Association des Dys qui demande ces renseignements.
L'Education nationale ne se remet pas en cause. Ses méthodes sont les bonnes. Si votre enfant a des troubles d'apprentissage c'est qu'il est malade. S'il est malade, c'est au médical de s'en charger.
Les Associations adhèrent à ce shéma. Elles en vivent.

 

 



 

 

 

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